Les autrices Théâ 2024-2025
Les autrices Théâ 2024-2025
Caroline STELLA
Comédienne et autrice dramatique, Caroline Stella est codirectrice artistique du collectif L’Antre du Monstre, avec lequel elle multiplie les propositions hybrides : détournements artistiques, mélanges des genres, créations contemporaines. Elle travaille notamment avec le Troupuscule théâtre, le collectif la Palmera et la compagnie Jimoe. Elle a publié à ce jour Poussière(s), Louise a le choix et Shahara, pourquoi pas la lune aux éditions espaces 34 et Meute/Une Légende aux éditions Lansman.
Gwendoline SOUBLIN
Née en 1987, Gwendoline Soublin est autrice, comédienne et scénariste. De 2015 à 2018, elle est étudiante dans le département Écrivain Dramaturge à l’ENSATT (Lyon).
Elle a notamment écrit Swany Song (2014 – Encouragements ARTCENA), et Vert Territoire Bleu (2016), sélectionné par le label Jeunes Textes en Liberté (mise espace Hakim Bah, en partenariat avec la MC93) et par le comité le Plongeoir du Glob théâtre Bordeaux.
En 2016, en résidence à la Sala Beckett à Barcelone, dans le cadre de l’Obrador d’Estiu, elle écrit une première version de Pig Boy 1986-2358, traduite en anglais/catalan/tchèque/allemand/roumain. La pièce est publiée en janvier 2018 aux éditions Espaces 34. Elle écrit des textes pour la jeunesse : Les Monstres (2015) en résidence à la Chartreuse-CNES et lue pendant La Belle Saison ; Tout ça Tout ça (éditions Espace 34) . Elle travaille également avec des marionnettistes de l’ESNAM (Coca Life Martin 33CL – solo marionnettique) .
Elle anime aussi des ateliers d’écriture. Elle a reçu de nombreux prix.
Leurs textes jeunesse
Poussière(s)
Caroline Stella
Poussière est une jeune fille qui vit dans un moulin. Elle est entourée de son père qui la chérit sans bien la comprendre, et de Simon, jeune
meunier.
Mais Poussière s’ennuie, elle veut voler de ses propres ailes, découvrir le monde. Avec l’aide de Simon, elle prépare son voyage. Et cela devient urgent car son père veut la marier à un drôle d’homme qui possède des champs de poiriers.
Poussière aura-t-elle le courage de partir, d’affronter l’inconnu, de quitter son père ? Et d’abandonner Simon, tendre complice amour naissant ? Où la mènera sa quête ?
Un texte drôle et plein d’humour, vif, imagé, poétique et empreint de fantaisie, une « jolie fable sur la liberté des enfants, partagés entre l’appel du destin et la volonté des parents » (A mots découverts).
Shahara Pourquoi pas la lune
Caroline Stella
Dans un hôpital pour enfants, Mélie, venue pour un grain de beauté qui a mal tourné, rencontre Shahara, jeune fille affublée d’un très mauvais caractère et d’une étrange tenue de cosmonaute... Atteinte d’une maladie génétique rare, la maladie des enfants de la lune, elle doit se protéger, sans relâche, des ultra-violets.
La vie à l’hôpital est longue et pesante. Pour conjurer le sort, Shahara et Mélie décident d’investir le placard à balais et à médicaments de leur imagination : celui-ci devient la base de lancement de la prochaine mission Apollo. Commence alors une épopée pour aller rendre visite à la lune.
Par une langue imagée, incisive, directe, parfois crue, Caroline Stella nous plonge dans le pouvoir salvateur des rêves et des jeux face à l’incertitude du quotidien. Ce texte, plein d’espoir dans le progrès, où l’amitié donne force, s’ouvre sur la beauté d’un monde nouveau qui déjoue le temps et l’espace.
Louise a le choix
Caroline Stella
Louise s'introduit, avec son acolyte Inocybe, dans un théâtre. Elle grimpe sur la scène et la voilà prête à se confronter à ce qu’il y a de plus vertigineux : être libre.
Mais que faire de toute cette liberté ?
Si, dans un premier temps, elle use et abuse de son pouvoir, elle se trouve confrontée à des impasses et finit par s’interroger sur la finalité de cette situation. Quant à Inocybe, d’abord soumis, il va aussi tenter de décider pleinement de son destin.
A la fois maladroits et touchants, ces deux personnages se retrouvent face à nombre de questions qui traversent notre société : de la préservation de la nature aux forces étatiques qui s’exercent sur le citoyen, jusqu’à la tolérance à l’autre.
Tout ça tout ça
Gwendoline Soublin
C’est l’été. La radio crie ses scoops. La télé compile ses buzz. Ehsan, douze ans, a disparu. Un petit mot posé sur son lit dit son encombrement face à un monde où la banquise fond, où les ours blancs vivent dans les hypermarchés et où les terroristes mitraillent.
Sa petite sœur Chalipa, Samantha la baby-sitter, ainsi que deux alliés de choix, le tout petit Nelson et le débonnaire Salvador, cherchent à le retrouver. Ils se livrent à une enquête imaginant Eshan enfermé dans le bunker du jardin de sa maison ou, pire, ayant définitivement dit ciao au monde.
Comment le retrouver avant de devoir prévenir les adultes ?
Un texte vif, joyeux, et parfois grave, transcendé par la force du collectif.
Fiesta
Gwendoline Soublin
Nono – dont la tête est parfois ailleurs – n’a qu’une idée depuis toujours : faire une gigantesque fiesta pour ses dix ans. Il rebat les oreilles de ses copains avec la couleur des guirlandes, les gâteaux et la playlist.
Seulement, quand la tempête Marie-Thérèse débarque et fait souffler sur le pays ses bourrasques furieuses, tout est remis en question.Comment se retrouver tous ensemble alors que Nono habite dans l’immeuble d’en face ? Comment continuer à communiquer ? Comment explorer le monde cadenassé, hygiénique, associable qu’on leur impose ?
Une pièce, bouillante et tendre, sur la force de l’amitié, la nécessité d’être ensemble, la rage de vivre, et qui célèbre la vie sans en occulter les moments difficiles.
La tête ailleurs
Gwendoline Soublin
Voltairine, 70 ans, est à un tournant de sa vie. Hier, la Tour 53 a été détruite. Aujourd’hui, sur les ruines de la Tour, elle vient dire adieu à ses souvenirs d’enfance.
Mais quelqu’un se manifeste alors qu’elle n’y était pas conviée… C’est sa mère, qui lui apparaît sous les traits d’une jeune femme, à l’époque où elle, Voltairine, était encore une petite fille.
Un ultime dialogue se noue entre une mère militante, dont les pieds ont toujours été sur terre, et une fille, dont la tête aime être dans les nuages de l’imaginaire.
A moins que ce ne soit l’inverse ?
Pour les entendre parler de leur travail c’est ici :
Caroline Stella : https://www.theatre-contemporain.net/video/Caroline-Stella-pour-Poussiere-s-finaliste-Grand-Prix-de-Litterature-dramatique-jeunesse-2017-Artcena
Gwendoline Soublin : https://www.theatre-contemporain.net/biographies/Gwendoline-Soublin/playlist/id/Questions-a-Gwendoline-Soublin/video/Gwendoline-Soublin-L-appropriation-du-texte?autostart
Un texte adulte de Gwendoline Soublin à écouter : https://www.theatre-contemporain.net/biographies/Gwendoline-Soublin/playlist/id/Questions-a-Gwendoline-Soublin/video/Gwendoline-Soublin-L-appropriation-du-texte?autostart